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  • Dernière modification de la publication :30 août 2022

Au cours d’un achat immobilier, il y a des débours incontournables en plus du prix d’acquisition de la maison proprement dite. Ce sont notamment les frais de notaire, car l’intervention de cet auxiliaire de justice est indispensable en matière immobilière. De plus, cet achat s’effectue très rarement au comptant, il convient de considérer la notion de capacité à emprunter.

Comment évaluer les frais de notaire ?

Noter que depuis le premier janvier, les frais de notaire sont désormais alignés, que l’achat concerne un bâtiment récent ou ancien. Concrètement, cela signifie que les frais sont établis de manière identique quand le bien immobilier date de plus ou moins cinq ans. La seule dérogation à frais réduits s’applique uniquement aux achats dans le neuf.

Les frais que le notaire prélève concernent diverses taxes, en plus de ses propres honoraires. Ce sont notamment les taxes qu’il reverse à l’état ainsi qu’aux collectivités locales, de même que les « déboursés » ou les coûts annexes de la vente immobilière : frais des services d’urbanisme, frais du cadastre, frais d’hypothèque, etc.

Il faut savoir que les déboursés et les taxes dans l’ancien se situent autour de 5% du prix d’acquisition du bien immobilier. Le pourcentage variera en fonction du bien acquis, puisque certains frais sont calculés proportionnellement au prix d’achat, tandis que d’autres sont fixés à l’avance.

Le notaire percevra comme rémunération environ 1% du prix de vente du bien immobilier. Son travail consiste à valider la vente effective, et à payer, comme indiqué ci-dessus, les diverses taxes pour que la transaction immobilière soit complète. Pour ce faire, il monte le dossier en réunissant les documents nécessaires et il réalise les formalités administratives pour le compte de son client.

Comment calculer sa capacité d’emprunt ?

Concernant la capacité à emprunter, cette notion procède d’une grande importance dans le cadre d’une acquisition immobilière. En effet, dans la majorité des cas, un ménage souscrit un crédit, voire plusieurs, pour compléter le coût d’achat de son bien immobilier. La capacité d’emprunt, c’est donc la faculté d’un ménage à supporter un montant donné de remboursement mensuel parfois cumulés.

En d’autres termes, pour établir sa capacité d’emprunt, il faut établir d’une part toutes les charges incompressibles du ménage, et d’autre part, les revenus financiers stables. Les charges comprennent en général les impôts, le gaz, le loyer, l’alimentation, le transport, etc. tandis que les revenus sont constitués par le ou les salaires, les allocations sociales ou familiales. De préférence, effectuer le décompte sur l’ensemble de l’année et non un seul mois. Ce calcul est à faire avant de souscrire un emprunt immobilier. Lorsque le montant du remboursement mensuel ne dépasse pas 30% des revenus, tous crédits confondus (conso, prêt personnel, etc.), l’emprunt immobilier devient alors possible.