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  • Dernière modification de la publication :1 octobre 2023

Sajada est une petite entreprise fondée en 2010 dans le but de promouvoir l’artisanat tunisien en France et en Europe. Le couple fondateur a eu pour ambition de fonder une plate-forme de vente qui permettrait de faire connaître l’artisanat tunisien de régions peu touristiques à un plus grand public et par conséquent de contribuer d’une moindre mesure à la subsistance de familles de villages tunisiens reculés.

L’activité de l’entreprise s’est concentrée exclusivement sur la vente de tapis dans un premier temps sur . Durant un précédent voyage, les tapis des villages des environs de Tataouine avaient en effet retenu l’attention des deux fondateurs. Les femmes de ces villages faisaient de très beaux tapis, mais n’avaient pas de clientèle à qui les vendre. Le projet lancé, il s’est bien développé afin d’intégrer deux types de tapis : des kilims provenant plus des villages du sud tunisien, et des tapis mergoums provenant des villes comme Kairouan ou El Jem. Puis plus tard, Sajada a également intégré des tapis berbères en haute laine et à présent, des tapis marocains du Haut et du Moyen-Atlas. Les tapis marocains et tunisiens se ressemblent tout en étant très différents.

Puis l’entreprise a grandi et s’est élargie vers la vente de foutas, des draps de hammam remis au goût du jour et faisant aujourd’hui office de serviettes de plage. Très répandues sur les plages d’Europe, les foutas sont classes, tendance et sobres. Qui plus est, elles sont légères à transporter et peuvent s’emporter tout simplement partout en se glissant dans un petit sac. Les foutas ne sont pas proprement artisanales, elles sont faites en usine mais ont tout de même une touche artisanale puisque les franges sont toutes faites main. Néanmoins, Sajada a également lancé une collection de foutas artisanales provenant de la ville de Nabeul.

Ces foutas sont entièrement tissées main sur un métier semi manuel. A l’opposé des tapis qui sont tissés par des femmes, les foutas de Nabeul sont tissées par des hommes. Les métiers à tisser sont en effet très difficiles à manier et demandent une certaine force, au contraire des tapis qui demandent précision et minutie.